Paradise now d'Hany Abu-Assad (2005):
Non, ce film ne dessine pas un paradis, ni sur Terre ni au ciel.
Non, ce film ne fait pas plaisir. Non, ce film ne rend pas heureux.
Et pourtant, ce film est nécessaire, pour tenter d'appréhender ce qui se passe dans la tête de deux Palestiniens de Naplouse, en Cisjordanie, qui ont été choisis pour commettre un attentat-suicide à Tel-Aviv. Ils enregistrent leur testament devant une caméra, qui devra contribuer à faire d'eux des héros martyrs de la cause palestinienne, ils profitent des moments passés en famille, des premiers instants d'un amour naissant - avec la superbe Lubna Azabal, et entreprennent de franchir les barbelés qui les séparent des territoires israëliens. Convaincus tout d'abord que la mort (la leur et celle de soldats et de civils israëliens) est leur seul moyen de résistance, ils en arrivent finalement à douter des convictions qui les poussent à faire les kamikazes ensemble. Chacun a son propre passé et sa propre conscience.
C'est tragique, c'est poignant, c'est un sujet brûlant.
Extrait d'un entretien avec le réalisateur: "Il est impossible de décrire tout le poids et la complexité de la tragédie palestinienne dans un film. Aucune des deux parties ne peut prétendre que ses positions sont plus morales surtout quand il s'agit d'ôter la vie à des êtres humains."
A lire, la critique de Télérama: http://cinema.telerama.fr/edito.asp?art_airs=M0509051431398&rub=2&page=a_la_une&srub=2
Broken Flowers de Jim Jarmush (2005):
Ravage de René BARJAVEL, roman de science-fiction (1943):
Ce film est superbe.
Globalia de Jean-Christophe RUFIN (2005)
qu'elle exerce aussi son pouvoir de séduction sur son frère, en guise de test amusant.
Palindromes de Todd Solondz (2005)
Ces différentes matérialisation ne font d'ailleurs que mettre en exergue son mal être face à son enveloppe charnelle. Sa coquille ne lui sied pas, et pourtant elle s'y enferme!