WALK THE LINE, film USA de James MANGOLD (2005), 2h17, avec Joaquin PHOENIX et Reese WITHERSPOON...
Ne manquez pas ce film si vous avez l'occasion de le voir! C'est un joyau musical et dramatique à l'égal du divin Ray avec Jammie FOXX. Joaquin PHENIX incarne Johnny CASH, le chanteur country-rock des années 1950-60 aux Etats-Unis, qui doit se faire une place dans sa famille (face à un père qui ne l'aime pas et qui lui reproche la mort de son frère aîné), et dont on retrace le parcours singulier, du chanteur sorti de sa campagne à l'icône nationale.
On le suit dans ses tournées, dans la dissolution de sa famille, dans la passion qu'il éprouve pour la charismatique chanteuse June CARTER, magistralement incarnée par Reese WITHERSPOON, qui a reçu pour ce rôle l'Oscar de la meilleure actrice en 2006, et qui ajoute du relief à ses prestations musicales en l'accompagnant dans des duos. Johnny doit affronter le monstre de la drogue, il frôle la déchéance, et il s'en sort grâce à June. C'est très romantique sans tomber pour autant dans le gnan gnan, et nos deux acteurs chantent aussi bien que les originaux, C'EST A VOIR et à écouter pour la bande originale! Cf. critique Télérama.
Ce film de "romance criminelle" est un excellent film d'action noir, beaucoup plus "criminel" que "romance", où on suit les différents membres d'une organisation criminelle à Rome dans les années 1970: il y a le Libanais (qui s'est donné ce nom parce que, jeune, il voulait passer sa vie à fumer du hashich libanais), Dandy, le beau Freddo, la belle
Le rythme est rapide, les actes de violence s'enchainent, atténués par l'histoire d'amour de Freddo avec la mignonne
Ce superbe film en forme de conte sentimental s'appelle de la sorte parce qu'il raconte 3 fois une histoire d'amour, à des époques différentes (1911, 1966, et 2005), mettant en scène la même jeune fille - la SUPERBE, envoûtante et naïvement pulpeuse
Nos tourtereaux sont subliment filmés, la caméra prend le temps de savourer les atmosphères et les lumières, la musique harmonise leurs contacts (par exemple, Rain and Tears de Aphrodite's Child - 1969), c'est un enchantement, surtout dû, avouons-le, à la présence magique de
Le beau Gael Garcia Bernal joue une jeune "marins" qui part à la rencontre de son père, qui le rejette tout d'abord, car il renie son passé impur de "pêcheur" ayant forniqué en-dehors du mariage - il est devenu pasteur d'une église baptiste dans le Texas, et père de deux enfants parfaits. Le "bâtard" commence à dévergonder sa jolie demie-soeur, et les événements s'enchainent, sur un registre de plus en plus tragique.
L'attrait de
Non, ce film n'est pas un film érotique, comme le laisserait croire une des affiches ci-contre; mais c'est un film où la sensualité et la chair ont un rôle important, même s'ils ne sont jamais présentés de manière crue. 
Ne laissez pas passer ce western romantique superbe, tant le sujet est bien traité, les paysages hallucinants de sérénité, et l'intrigue tellement bien agencée qu'on ne voit pas les deux heures passer.
Et toute leur vie durant, en secret de leur épouse et de leurs enfants, ils vont se revoir régulièrement, à Brokeback Mountain, pour s'aimer à la folie. C'est une très belle histoire d'amour, mais c'est un amour impossible, car ils ne se voient guère souvent, et ne peuvent habiter ensemble, à cause des bienséances et de l'intolérance de l'époque à l'égard des homosexuels. Aucun voyeurisme dans ce film à la fois sobre et émouvant, adapté d'une nouvelle d'Annie Proulx.
Ce film joue sur l'insolite des situations, l'incongru des mots, et la bizarrerie des personnages: il ne vous laisse pas une minute pour vous ennuyer, au contraire, il vous fait rire tant les scènes et les dialogues sont souvent déplacés,
Et puis il lui arrive de prendre pour un autre un homme qui l'a lui-même prise pour une autre... Et elle reproche à un homme de la suivre, alors qu'il ne l'avait même pas remarquée... Du coup, lorsqu'un de ses patients lui fait signe parce qu'il l'a reconnue, elle croit qu'il se trompe; même lorsque ce patient est le craquant Lambert Wilson, interné pour on ne sait quel problème psychiatrique. Il la séduit, du coup elle commet des lapsus, en confondant les prénoms de son fiancé et de ce patient charmant... Donc, c'est cocasse, c'est loufoque, c'est très vif, j'en réfère à l'éclatant dialogue entre Fontaine et son fiancé dans son bureau de médécin: l'infirmière de garde les prend carrément pour des aliénés!
La structure un peu complexe de ce film (allers-retours constants entre le présent et le passé) maintient le spectateur en éveil, tout comme son aspect policier: une jeune fille,
Ca a l'air un peu compliqué comme ça, n'ayez pas peur, le film est facile à suivre: c'est la multiplicité des points de vue qui fait son intérêt - la plupart du temps, c'est Alison Lohman qui nous livre le sien, mais on a aussi droit aux versions des deux hommes, ainsi que l'implication de plus en plus troublante d'Alison dans son enquête, à travers ses interactions parfois charnelles avec l'un ou l'autre personnage masculin, et même avec Alice aux pays des merveilles! Car la sexualité de nos héros n'est pas figée, certains naviguent aussi bien "à voile qu'à vapeur", et sur cette ambiguïté se construit tout le film.
Oui, c'est un blockbuster américain, oui, c'est une reprise du
Soit vous regardez les yeux grands ouverts un personnage se laisser dévorer par un vers visqueux tout gluant, soit comme moi vous fermez les yeux en ricanant tellement l'image est dégoûtante, même si elle produit son effet. Car sur l'île où habite notre gorille de 8 mètres, vit tout une panoplie de bêtes plus grosses et plus effrayantes les unes que les autres. Cet ailleurs est comme la partie cachée de notre être dans sa vérité la plus effrayante; le plus singulier, c'est qu'on éprouve des sentiments pour ce gorille qui cherche une compagnie, lui qui est si seul dans son corps exceptionnel (vous avez déjà vu une King-Kong?).
. Les personnages sont superbes, et l'histoire, toute classique qu'elle est, est tellement limpide et positive qu'on se laisse emporter par le flot.
Et en plus c'est comique! Allez vous baigner avec Frank, et vous ne vous plaindrez plus du froid cet hiver.
Ah, Melvil! Ah.... 
Le synopsis de Trois enterrements est on-ne-peut-plus simple: un Mexicain, Melquiades Estrada, a été victime d'une bavure policière, il a été tué, et, alors que la police des frontières - nous sommes au Texas, à la frontière entre les USA et le MEXIQUE - essaye d'enterrer l'affaire (au sens propre et au sens figuré, c'est le premier enterrement de Melquiades), Pete Perkins, qu'incarne
Le sujet est grave, et cependant on n'est preque jamais horrifié, car le ton se veut léger: "J'ai privilégié une mise en scène à la limite du comique", nous explique Tommy Lee Jones; c'est le cas par exemple lorsque le flic rippoux essaye de s'échapper, et court comme un dératé, les pieds nus et les mains menottées. On sort de ce film en paix, comme Melquiades.