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Le Temps qui (nous) reste

LE TEMPS QUI RESTE, film français de F. OZON (2005):

Ah, Melvil! Ah.... Melvil Poupaud, que j'ai toujours trouvé charmant, mais qui est paaarticulièrement lumineux dans son rôle de Romain, 31 ans, atteint d'un cancer qui ne lui laisse plus que quelques mois à vivre. Ce film prend le temps de montrer la réaction d'abord stoïque de Romain, son attitude face à son entourage (le dire, ou le cacher?), et son acceptation, preque sa résignation, car il décide de ne pas lutter pour la vie, et de vivre très simplement "le temps qui [lui] reste".

C'est un grand rôle pour Melvil Poupaud, et la caméra se focalise sur lui: lorsqu'il largue son petit copain (le troublant Christian Sengewald), lorsqu'il se laisse aller dans les bras de sa grand-mère, incarnée par Jeanne Moreau, lorqu'il dit ses quatre vérités à sa soeur, ou lorqu'il se revoit enfant.

Ozon nous offre ici un petit bijou d'intimité avec un homme qui a une attitude très digne - et pourtant si légère - face à la mort. Laissez-vous toucher par ce film qui ne vous parle que de la vie. Cf. critique Télérama.

Commentaires

  • J'en sors ... et je n'en reviens pas.

    J'ai mis dans mon propre blog, que je trouvais ce film à la fois froid comme la mort et en même temps doux comme un souvenir d'enfance ...

  • C'est bien dit, bien trouvé, mais quelle est l'adresse de ton blog, que je lise le reste?

  • tres ému par la sensibilité de l'acteur dans ce role difficile où l'imminence de la mort fait emerger la vérité la plus intime de l'être parfois à son insu
    remarquable

  • Vous l'écrivez très bien, pierre tomb... pardon: curvale, c'est vrai que Melvil Poupaud est remarquable dans ce film; comme quoi ce n'est pas un minet.

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