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Aller au-delà des apparences

KING-KONG, de Peter JACKSON, USA et NOUVELLE-ZELANDE (2005):

Oui, c'est un blockbuster américain, oui, c'est une reprise du King-Kong de 1933, et pourtant, c'est un très bon divertissement qui mérite que vous lui consacriez 3 heures. Naomi Watts, qu'enlève l'énorme gorille, est superbe et pas nunuche, Jack Black et Adrien Brody sont tout à fait convaincants, et les effets spéciaux sont impressionnants, et donnent lieu à des scènes époustoufflantes: soit vous restez bouche bée d'ébahissement devant la scène de poursuite (et surtout de piétinement) par les dinosaures, soit comme moi vous en rigolez tellement vous trouvez ce moment fou et cocasse.

Soit vous regardez les yeux grands ouverts un personnage se laisser dévorer par un vers visqueux tout gluant, soit comme moi vous fermez les yeux en ricanant tellement l'image est dégoûtante, même si elle produit son effet. Car sur l'île où habite notre gorille de 8 mètres, vit tout une panoplie de bêtes plus grosses et plus effrayantes les unes que les autres. Cet ailleurs est comme la partie cachée de notre être dans sa vérité la plus effrayante;  le plus singulier, c'est qu'on éprouve des sentiments pour ce gorille qui cherche une compagnie, lui qui est si seul dans son corps exceptionnel (vous avez déjà vu une King-Kong?).

Et en plus des aventures, il y a dans ce film des émotions fortes, surtout à la fin, où la bêtise et la vénalité des hommes mettent un terme à une aventure hors du commun. Cf. Télérama.

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