L'Université Populaire de Valence nous proposait cette année un module sur la truffe, organisé en deux séances, l'une théorique, et l'autre pratique, animées par Aymé BARNERON, un homme passionné par ce mystérieux champignon.
La première séance nous renseigna sur les conditions de maturation de la truffe, qui est un champignon qui a besoin d'un arbre pour exister: les deux fonctionnent en symbiose. Mais pas n'importe quel arbre! Et pas sur n'importe quel sol! De nombreuses conditions doivent être réunies pour que vous puissiez aller la "chasser" de novembre à février. Et n'oubliez pas votre chien truffier (eh non, ce n'est pas un cochon, comme le voudrait le mythe), sinon vous allez devoir tenter de repérer la mouche chercheuse de truffes (ouvrez l'oeil, et le bon!), qui se pose au-dessus des truffes.
Aymé nous fit sentir les 3 principales sortes de truffes qu'il trouve: la Mélanosporum, la Brumale et la Mésentérique, qui sent très fort le phénol, et qui n'est pas bonne à manger. La Mélanosporum, par contre, est le "diamand noir de Provence", et vaut 550€ le kilo. Ensuite, sur le terrain, nous en avons trouvé une quinzaine, de tailles différentes, tantôt à la surface de la terre, tantôt en profondeur.
Cf. album photos ci-dessous.
Commentaires
Ah, les joies de la campagne !
Mais la truffe ne pousse-t-elle qu'en décembre ?
La Rochelaine
Waouh ! I was impressed by the translation in english, but I noticed that Google did it, not you... Bouh...
I write in my perfect english, I hope you'll understand me.
Bye
The Rochelaine ;o)
Non, effectivement, ce n'est pas moi qui fais la traduction en English, ça donne des versions anglaises très absurdes, bourrées de fautes que ne commettrait même pas un collégien. Et la truffe pousse de novembre à février, relis la chronique! Merci pour ton message, ce blog commençait à s'anesthésier.