CONVERSATION(S) AVEC UNE FEMME de Hans CANOSA, film américain de 2005 (1h25)
"Pourquoi le S de conversation est-il mis entre parenthèses?" me direz-vous. Eh bien parce que la conversation badine à laquelle nous assistons constitue en fait l'écho de celle qui avait eu lieu entre les deux personnages une quinzaine d'années auparavant... Et c'est ceci qui fait tout l'intérêt du film: non seulement nos deux tourtereaux roucoulent très spirituellement, mais en plus il s'avère qu'ils partagent un passé commun. En anglais, le titre est Conversations with other women, dans lequel vous devez noter le pluriel women au lieu de woman...Mais pourquoâââ??? A vous de deviner, ne vous imaginez pas que je vais vous apporter la réponse sur un plateau doré (alors que vous ne vous étiez même pas posé la question, hein!?)
Helena Bonham Carter est splendide de retenue, femme d'expérience à qui on ne la fait plus, et Aaron Eckhart est assez touchant dans le rôle de l'amant romantique éconduit mais toujours amoureux (il m'a fait penser à l'émouvant Gérard Depardieu dans les Temps qui changent de Téchiné). Le split screen sur lequel est construit tout le film (c'est-à-dire que l'écran est séparé en deux, une caméra d'un côté, une de l'autre) peut agacer, mais on s'y fait vite: il permet d'enrichir l'image présente avec des retours dans le passé, ou avec d'autres scènes. Le Monde n'a pas apprécié le procédé.
Ce que j'ai préféré dans ce film, c'est la pertinence des dialogues qui fusent, et la manière originale de mélanger le poncif du couple qui se retrouve 20 ans après avec celui de l'incartade de 2 personnes mariées ou déjà prises.
Du 5 au 10 avril 2006 ce
Ne manquez pas ce film si vous avez l'occasion de le voir! C'est un joyau musical et dramatique à l'égal du divin
On le suit dans ses tournées, dans la dissolution de sa famille, dans la passion qu'il éprouve pour la charismatique chanteuse June CARTER, magistralement incarnée par
Ce film de "romance criminelle" est un excellent film d'action noir, beaucoup plus "criminel" que "romance", où on suit les différents membres d'une organisation criminelle à Rome dans les années 1970: il y a le Libanais (qui s'est donné ce nom parce que, jeune, il voulait passer sa vie à fumer du hashich libanais), Dandy, le beau Freddo, la belle
Le rythme est rapide, les actes de violence s'enchainent, atténués par l'histoire d'amour de Freddo avec la mignonne
Ce superbe film en forme de conte sentimental s'appelle de la sorte parce qu'il raconte 3 fois une histoire d'amour, à des époques différentes (1911, 1966, et 2005), mettant en scène la même jeune fille - la SUPERBE, envoûtante et naïvement pulpeuse
Nos tourtereaux sont subliment filmés, la caméra prend le temps de savourer les atmosphères et les lumières, la musique harmonise leurs contacts (par exemple, Rain and Tears de Aphrodite's Child - 1969), c'est un enchantement, surtout dû, avouons-le, à la présence magique de
Le beau Gael Garcia Bernal joue une jeune "marins" qui part à la rencontre de son père, qui le rejette tout d'abord, car il renie son passé impur de "pêcheur" ayant forniqué en-dehors du mariage - il est devenu pasteur d'une église baptiste dans le Texas, et père de deux enfants parfaits. Le "bâtard" commence à dévergonder sa jolie demie-soeur, et les événements s'enchainent, sur un registre de plus en plus tragique.
L'attrait de
Non, ce film n'est pas un film érotique, comme le laisserait croire une des affiches ci-contre; mais c'est un film où la sensualité et la chair ont un rôle important, même s'ils ne sont jamais présentés de manière crue. 
Ne laissez pas passer ce western romantique superbe, tant le sujet est bien traité, les paysages hallucinants de sérénité, et l'intrigue tellement bien agencée qu'on ne voit pas les deux heures passer.
Et toute leur vie durant, en secret de leur épouse et de leurs enfants, ils vont se revoir régulièrement, à Brokeback Mountain, pour s'aimer à la folie. C'est une très belle histoire d'amour, mais c'est un amour impossible, car ils ne se voient guère souvent, et ne peuvent habiter ensemble, à cause des bienséances et de l'intolérance de l'époque à l'égard des homosexuels. Aucun voyeurisme dans ce film à la fois sobre et émouvant, adapté d'une nouvelle d'Annie Proulx.
Ce film joue sur l'insolite des situations, l'incongru des mots, et la bizarrerie des personnages: il ne vous laisse pas une minute pour vous ennuyer, au contraire, il vous fait rire tant les scènes et les dialogues sont souvent déplacés,
Et puis il lui arrive de prendre pour un autre un homme qui l'a lui-même prise pour une autre... Et elle reproche à un homme de la suivre, alors qu'il ne l'avait même pas remarquée... Du coup, lorsqu'un de ses patients lui fait signe parce qu'il l'a reconnue, elle croit qu'il se trompe; même lorsque ce patient est le craquant Lambert Wilson, interné pour on ne sait quel problème psychiatrique. Il la séduit, du coup elle commet des lapsus, en confondant les prénoms de son fiancé et de ce patient charmant... Donc, c'est cocasse, c'est loufoque, c'est très vif, j'en réfère à l'éclatant dialogue entre Fontaine et son fiancé dans son bureau de médécin: l'infirmière de garde les prend carrément pour des aliénés!
La structure un peu complexe de ce film (allers-retours constants entre le présent et le passé) maintient le spectateur en éveil, tout comme son aspect policier: une jeune fille,
Ca a l'air un peu compliqué comme ça, n'ayez pas peur, le film est facile à suivre: c'est la multiplicité des points de vue qui fait son intérêt - la plupart du temps, c'est Alison Lohman qui nous livre le sien, mais on a aussi droit aux versions des deux hommes, ainsi que l'implication de plus en plus troublante d'Alison dans son enquête, à travers ses interactions parfois charnelles avec l'un ou l'autre personnage masculin, et même avec Alice aux pays des merveilles! Car la sexualité de nos héros n'est pas figée, certains naviguent aussi bien "à voile qu'à vapeur", et sur cette ambiguïté se construit tout le film.
Oui, c'est un blockbuster américain, oui, c'est une reprise du
Soit vous regardez les yeux grands ouverts un personnage se laisser dévorer par un vers visqueux tout gluant, soit comme moi vous fermez les yeux en ricanant tellement l'image est dégoûtante, même si elle produit son effet. Car sur l'île où habite notre gorille de 8 mètres, vit tout une panoplie de bêtes plus grosses et plus effrayantes les unes que les autres. Cet ailleurs est comme la partie cachée de notre être dans sa vérité la plus effrayante; le plus singulier, c'est qu'on éprouve des sentiments pour ce gorille qui cherche une compagnie, lui qui est si seul dans son corps exceptionnel (vous avez déjà vu une King-Kong?).