LA VERITE NUE (WHERE THE TRUTH LIES), d'Atom EGOYAN, USA (2005):
La structure un peu complexe de ce film (allers-retours constants entre le présent et le passé) maintient le spectateur en éveil, tout comme son aspect policier: une jeune fille, Rachel Blanchard,  a été assassinée, alors qu'elle venait de passer la nuit avec le duo de Kevin Bacon et Colin Firth, et une jeune journaliste, incarnée par la spendide et toujours sexy Alison Lohman, mène l'enquête, 15 ans après, sous couvert d'écrire une biographie du personnage incarné par Colin Firth, et en s'aidant des témoignages des deux hommes, et du livre qu'écrit aussi le personnage de Kevin Bacon.
Ca a l'air un peu compliqué comme ça, n'ayez pas peur, le film est facile à suivre: c'est la multiplicité des points de vue qui fait son intérêt - la plupart du temps, c'est Alison Lohman qui nous livre le sien, mais on a aussi droit aux versions des deux hommes, ainsi que l'implication de plus en plus troublante d'Alison dans son enquête, à travers ses interactions parfois charnelles avec l'un ou l'autre personnage masculin, et même avec Alice aux pays des merveilles! Car la sexualité de nos héros n'est pas figée, certains naviguent aussi bien "à voile qu'à vapeur", et sur cette ambiguïté se construit tout le film.

Cf. critique Télérama et fiche du film sur imdb. A noter: le jeu de mots, en anglais, dans le titre: "to lie", c'est à la fois mentir, se cacher et s'étendre! La vérité est certes dissimulée, mais chaque personnage peut inventer la sienne, et Alison la trouve en (se) couchant... et une interview d'Atom Egoyan.
Oui, c'est un blockbuster américain, oui, c'est une reprise du 
Soit vous regardez les yeux grands ouverts un personnage se laisser dévorer par un vers visqueux tout gluant, soit comme moi vous fermez les yeux en ricanant tellement l'image est dégoûtante, même si elle produit son effet. Car sur l'île où habite notre gorille de 8 mètres, vit tout une panoplie de bêtes plus grosses et plus effrayantes les unes que les autres. Cet ailleurs est comme la partie cachée de notre être dans sa vérité la plus effrayante;  le plus singulier, c'est qu'on éprouve des sentiments pour ce gorille qui cherche une compagnie, lui qui est si seul dans son corps exceptionnel (vous avez déjà vu une King-Kong?).
L'Université Populaire de Valence
Aymé nous fit sentir les 3 principales 
Cf. album photos ci-dessous.
. Les personnages sont superbes, et l'histoire, toute classique qu'elle est, est tellement limpide et positive qu'on se laisse emporter par le flot.
Et en plus c'est comique! Allez vous baigner avec Frank, et vous ne vous plaindrez plus du froid cet hiver.
Ah, Melvil! Ah.... 