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  • L'insoutenable légèreté de tuer

    ROMANZO CRIMINALE, film italien de Michele Placido (2005), 2h28:

    Ce film de "romance criminelle" est un excellent film d'action noir, beaucoup plus "criminel" que "romance", où on suit les différents membres d'une organisation criminelle à Rome dans les années 1970: il y a le Libanais (qui s'est donné ce nom parce que, jeune, il voulait passer sa vie à fumer du hashich libanais), Dandy, le beau Freddo, la belle Anna Mouglalis qui joue la prostituée de luxe, achetée par Dandy. Nous assistons aux enlèvements, attentats terroristes, meurtres, trafic de drogue, perpétrés par les protagonistes de l'organisation, traqués par la police.

    Le rythme est rapide, les actes de violence s'enchainent, atténués par l'histoire d'amour de Freddo avec la mignonne Jasmine Trinca, jusqu'à la dislocation de l'organisation. C'est très marquant, cette facilité qu'ils ont à appuyer sur la gachette, ou à poignarder les gens qui les dérangent. Ce sont vraiment les "années de plomb" de l'Italie.

    Cf. site officiel du film et critique Télérama et Libération.  

  • Les trois âges de l'amour

    THREE TIMES, film taïwanais de Hou Hsiao-Hsien (2005):

    Ce superbe film en forme de conte sentimental s'appelle de la sorte parce qu'il raconte 3 fois une histoire d'amour, à des époques différentes (1911, 1966, et 2005), mettant en scène la même jeune fille - la SUPERBE, envoûtante et naïvement pulpeuse Shu QI, et le même jeune homme faisant son service militaire - Chen CHANG. Ils se rencontrent alors que May s'occupe de l'entretien et du jeu d'un billard en 1966, puis alors qu'elle est courtisane dans un "salon" en 1911, et enfin dans le Tapeï tumultueux en 2005, alors qu'ils ont déjà chacun une petite amie.

    Nos tourtereaux sont subliment filmés, la caméra prend le temps de savourer les atmosphères et les lumières, la musique harmonise leurs contacts (par exemple, Rain and Tears de Aphrodite's Child - 1969), c'est un enchantement, surtout dû, avouons-le, à la présence magique de Shu QI (question potins: s'est-elle fait gonfler les lèvres comme Emmanuelle Béart? Si ce n'est pas le cas, elle est une vraie Vénus naturelle). C'est un délice de plus de 2h, qui vous ravit.

    A lire: la critique des Cahiers du cinéma, élogieuse et dense.

     

     


  • "Famille, je vous hais" / aime

    THE KING (2005) de James MARSH, USA avec Gael Garcia Bernal

    Le beau Gael Garcia Bernal joue une jeune "marins" qui part à la rencontre de son père, qui le rejette tout d'abord, car il renie son passé impur de "pêcheur" ayant forniqué en-dehors du mariage - il est devenu pasteur d'une église baptiste dans le Texas, et père de deux enfants parfaits. Le "bâtard" commence à dévergonder sa jolie demie-soeur, et les événements s'enchainent, sur un registre de plus en plus tragique.

    L'attrait de ce film réside certes dans le charme et l'immense talent de Gael Garcia Bernal, mais aussi dans la manière impeccable de filmer la dégradation de la situation, les scènes hallucinées de l'église où ils célébrent Jésus, "à la fois secte et show", et cette folie si sensée de ce fils qui veut trouver sa place. Cf. critique de Télérama.